Synopsis
À la suite d’un accident de voiture, Suzanne perd la garde de ses trois enfants. Elle n’a plus le choix et doit se soigner dans un centre pour alcooliques. À peine arrivée, elle y rencontre Alice et Diane, deux femmes au caractère bien trempé… Denis, éducateur sportif, va tenter de les réunir autour du même objectif : participer au rallye des Dunes dans le désert marocain. Il devra s’armer de beaucoup de patience et de pédagogie pour préparer cet improbable équipage à atteindre son objectif.
Secrets de tournage :
- Genèse
Des Jours Meilleurs est venu d’une nécessité de la part des deux réalisateurs, Elsa Bennett et Hippolyte Dard, d’aborder le tabou qu’est encore l’alcoolisme au féminin. Ayant été touchés tous les deux dans leur entourage proche par cette addiction, ils ont décidé d’en faire le sujet principal de leur film, d’autant que, contrairement à l’alcoolisme chez les hommes, celui des femmes a été rarement abordé au cinéma.
- Le sport salvateur
En élaborant le scénario, Elsa Bennett, Hippolyte Dard et Louis–Julien Petit se sont demandé ce que ces femmes pouvaient avoir comme but original pour combattre leur addiction à l’alcool. Ils ont alors entendu parler de courses automobile féminines et de rallyes dans le désert. Si l’idée peut paraître farfelue, ils ont décidé de les mettre au volant.
- Place à l’impro
Si toutes les séquences de groupe ont été écrites pour les trois comédiennes principales, les dialogues des rôles secondaires étaient libres. Par ailleurs, les scènes de face-à-face avec la psy sont entièrement improvisées. Michèle Laroque confie d’ailleurs : « Je suis allée chercher les mots que Diane pourrait employer pour décrire la vie qu’elle avait eue, et sa façon de l’analyser, car c’est un personnage assez intelligent ».
Avis de la presse
- 20 Minutes : « Réaliste et militant. »
- Le Figaro : « Une belle surprise cinématographique. »
- Le Parisien : « C’est émouvant de voir le dévouement du personnel entre un animateur surmotivé (excellent Clovis Cornillac), des médecins et des infirmières qui se démènent. Mais aussi ces femmes qui s’accrochent et, parfois, s’en sortent. La lumière au bout du tunnel. »