• 5 novembre 2024 à 20:30
  • |6 novembre 2024 à 14:00

Cinéma :  » Quand vient l’automne » réalisé par François OZON

Publics : Tout Public
Tarif : 6 € (non adhérents) / 5 € (adhérents)

Comédie Dramatique

Durée : 1h42 min

Par : François OZON

Avec : Hélène VINCENT, Josiane BALASKO, Ludivine SAGNIER, Pierre LOTTIN

Tout Public

 

 

 

L’histoire :

 

 

Michelle, une grand-mère bien sous tous rapports, vit sa retraite paisible dans un petit village de Bourgogne, pas loin de sa meilleure amie Marie-Claude. A la Toussaint, sa fille Valérie vient lui rendre visite et déposer son fils Lucas pour la semaine de vacances. Mais rien ne se passe comme prévu.

 

 

 

Secrets de tournage :

 

  • Scénario original :

Après « Mon crime », une comédie jouant sur l’ironie et l’artifice, et plusieurs adaptations (Peter von Kant, Tout s’est bien passé, etc.). François Ozon voulait revenir à l’écriture d’un scénario original, davantage ancré dans le réel. Le cinéaste explique : « On y retrouve les thèmes de la culpabilité et du meurtre, mais sur un autre ton, dans une atmosphère à la Simenon, que j’ai toujours beaucoup aimé. » « Le désir premier était avant tout de filmer des actrices d’un certain âge. De montrer la beauté des rides sur leur visage, faites du temps qui passe et de leur expérience de la vie. Cela disparaît de plus en plus dans la société et sur les écrans. J’avais envie, en opposition, de filmer des actrices de 70 et 80 ans qui portent leur âge et l’assument sans artifice. »

 

 

  • Tournage en Bourgogne :

François Ozon a voulu inscrire cette histoire intime en Bourgogne, une région qu’il aime et où il a passé ses vacances lorsqu’il était enfant. Le réalisateur a tourné à Donzy, près de Cosne sur Loire, une région peu filmée. Il se rappelle : « Après des films citadins, c’était bien de filmer le calme de cette campagne, revenir à la source d’une partie de mon enfance. Le film raconte l’automne de la vie mais aussi la beauté automnale de ces paysages. »

« Le rythme des saisons, la nature sont très présents dans les couleurs, la lumière, les sons, dans le bruit de l’eau des canaux. Le film commence et finit en automne, dans la forêt. De manière métaphorique, Michèle se fond dans la nature, entourée de fougères, et revient à la terre, comme un champignon. C’est le cycle de la vie. »

 

  • Puiser dans son enfance :

Le point de départ du film provient de l’histoire personnelle de François Ozon. Lorsqu’il était enfant, une de ses tantes avait organisé un repas de famille où elle avait cuisiné des champignons, qu’elle avait elle-même ramassés. Le réalisateur se rappelle : « Pendant la nuit, tout le monde avait été très malade, sauf elle, qui n’en avait pas mangé. Cette histoire m’avait fasciné et je soupçonnais ma tante, si gentille et bienveillante, d’avoir voulu empoisonner toute la famille (ce qui était un peu mon désir profond) ! »

 

 

 

Avis de la presse :

 

20 minutes : « Le cinéaste change de style et de ton pour chacun de ses films avec une seule constante : le talent. »

France Info Culture : « Quand vient l’automne est un très beau film. Il bouscule une certaine vision figée de la vieillesse qui laisse croire que passé un certain âge, la vie est un long fleuve tranquille pour des êtres vidés de leur substance. À contre-pied, François Ozon fait de cette vieillesse le terreau d’un thriller mettant en jeu tous les ingrédients d’un bon drame. »

Le Figaro : « Une mise en scène d’une simplicité minérale au service d’une histoire tordue: encore un film réussi du réalisateur français. »

 

 

 

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