Drame de Mounia MEDDOUR
Durée : 1h44 min
Avec Lyna KHOUDRI, Rachida BRAKNI, Nadia KACI.
L’histoire
Nous sommes à Alger. Houria est une jeune et talentueuse danseuse. Femme de ménage le jour, elle participe à des paris clandestins la nuit. Mais un soir où elle a gagné gros, elle est violemment agressée par Ali et se retrouve à l’hôpital.
Ses rêves de carrière de ballerine s’envolent. Elle doit alors accepter et aimer son nouveau corps.
Entourée d’une communauté de femmes, Houria va retrouver un sens à sa vie en inscrivant la danse dans la reconstruction et sublimation des corps blessés…
Anecdotes sur le film
Filmer le danseuse : Mounia MEDDOUR a pris le parti de filmer ses personnages au plus près des corps, de la peau, du mouvement. Avec son chef opérateur, elle s’est interrogé sur la manière de filmer la danse, quels choix opérer, quelles scènes de danse privilégier. Elle développe : « Quand on filme la danse il faut accepter de perdre quelque chose. Pour moi il fallait absolument éviter la captation et privilégier les corps, les mouvements, une expression, un regard. Souvent dans les films de danse, la chorégraphie est pensée pour la caméra ou rechorégraphiée pour une mise en scène cinématographique. La chorégraphie est donc la matière première, et non le scénario. Pour nous ça a été l’inverse. La caméra venait chercher des choses sur le vif, tel un documentaire, dans une chorégraphie très précise laissant ainsi une totale liberté aux comédiennes et aux danseuses. »
Génèse : Mounia MEDDOUR voulait continuer à explorer la société algérienne actuelle avec ses problématiques actuelles et ses richesses humaines et linguistiques. Venant du documentaire, elle aime puiser dans ses souvenirs et ses expériences pour les retranscrire en fiction au cinéma. À la suite d’un accident, elle a subi une double fracture de la cheville et a vécu une longue rééducation qui l’a immobilisée pendant quelque temps. Elle raconte à travers son film l’isolement, la solitude et le handicap, mais surtout la reconstruction et la renaissance. « C’est ainsi que j’ai imaginé le personnage de Houria, une héroïne grandiose par son endurance, à l’image de cette Algérie, blessée mais toujours debout. »
Avis de la presse
« Une traversée solaire et tragique portée par de belles actrices« . (Le Journal du Dimanche – Alexis Campion)
« La danse est l’art essentiel à travers lequel s’exprime avec force l’aspiration à la liberté. Lyna Khoudri danse avec grâce, subtilité, intensité ». (Le Dauphiné Libéré – Nathalie Chifflet)