• 8 octobre 2024 à 20:30
  • |9 octobre 2024 à 14:00

LA PRISONNIERE DE BORDEAUX de Patricia MAZUY

Publics : Famille, Tout Public
Tarif : 5 € (adhérents) / 6 € (non-adhérents)
Durée : 1h 48min
Genre : Drame
Réalisatrice :De Patricia Mazuy
Par François Bégaudeau, Pierre Courrège
Avec Isabelle Huppert, Hafsia Herzi, William Edimo

L’Histoire 

Alma, seule dans sa grande maison en ville, et Mina, jeune mère dans une lointaine banlieue, ont organisé leur vie autour de l’absence de leurs deux maris détenus au même endroit… A l’occasion d’un parloir, les deux femmes se rencontrent et s’engagent dans une amitié aussi improbable que tumultueuse…

Critiques presses

Cahiers du cinéma

La Prisonnière de Bordeaux tient aussi à une forme classique qui lui permet d’étudier scrupuleusement les rapports de classes, mais évite la décharge pulsionnelle et neutralise tous les éléments d’un enchaînement tragique, ce qui peut étonner après la brutalité de Bowling Saturne.

Paris Match
Quand deux stradivarius accordent leur jeu sous la direction d’un brillant chef d’orchestre, cela donne un très bon film, tout en nuance, sur une sonorité qui se heurte aux différences sociales.
Le Journal du Dimanche
Déjà réunies à l’écran par André Téchiné dans Les Gens d’à côté, sorti en juillet, Isabelle Huppert et Hafsia Herzi forment un duo épatant, même si le bouleversement intime de la première prend le pas sur l’intrigue policière développée autour de la seconde. Qui sonne faux et paraît superflue, puisque le véritable sujet, c’est leur relation, leur cohabitation, ce qu’elles apportent l’une à l’autre, la consolation et le soutien.

Secrets du tournage

Retrouvailles

Hafsia Herzi et Isabelle Huppert ont récemment tourné ensemble dans Les Gens d’à côté d’André Téchiné.

Tournage difficile

Le tournage s’est déroulé entre le 16 octobre et le 2 décembre 2023. Une durée courte, à laquelle s’ajoutait une pluie permanente. Patricia Mazuy précise : « Nous calions les prises entre deux averses. Ce fut un tournage compliqué. Entre autres difficultés, je ne pouvais pas tourner à la prison de Bordeaux, trop décrépite et surpeuplée, impossible d’y aller pour des raisons de sécurité, car je voulais une prison moderne en bord de ville, une prison dans un no man’s land, comme sont souvent les centres de détention modernes. »

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