Avec : Franck Dubosc, Laure Calamy, Benoît Poelvoorde
L’Histoire
Michel et Cathy, un couple usé par le temps et les difficultés financières, ne se parle plus vraiment. Jusqu’au jour où Michel, pour éviter un ours sur la route, heurte une voiture et tue les deux occupants. 2 morts et 2 millions en billets usagés dans le coffre, forcément, ça donne envie de se reparler. Et surtout de se taire.
Secrets de tournage
Dénominateur commun
Si Un ours dans le Jura semble au premier abord éloigné des précédents films de Franck Dubosc, il possède pourtant un point commun avec eux : les rapports humains. L’acteur et réalisateur explique : « Ce n’est ni calculé, ni une volonté ; ça m’est juste indispensable. Si je faisais un film sans, il me manquerait quelque chose ; j’aurais l’impression de truquer les choses. Ce que je ne veux pas. »
Titre de travail
Le titre de travail d’Un ours dans le Jura était « L’argent ne fait pas le bonheur, mon cul ! ». Franck Dubosc voulait que le film soit le plus immoral possible, « qu’il n’aille pas vers ce que l’on attend de personnages d’une comédie. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ? Mais non ! Dans la réalité tout le monde n’est pas forcément beau ni gentil. Et justement, aborder la morale d’une manière aussi libre permet aussi d’explorer un humour différent, plus grinçant et souvent surprenant. »
La représentation de la violence
Qui dit film noir dit scènes de violence. Franck Dubosc s’est imposé certaines limites pour ne pas trop déconcerter le public, Mais il a aussi accepté d’en dépasser d’autres : « Je suis conscient que certaines scènes vont faire tiquer ; je les ai parfois un peu atténuées en y ajoutant par exemple des musiques qui les dédramatisent. Si c’était mon premier film, je serai probablement allé plus loin dans la violence et l’action, mais je suis conscient que même si j’ai voulu me faire plaisir, je connais mon public, et qu’une partie aura du mal à accepter ce que je lui montre. »
Avis de presse
Les Echos
La star du rire concocte une comédie morbide et mordante sur fond de paysages enneigés et ensanglantés. La surprise de la semaine.
Le Dauphiné Libéré
Car hormis la résolution un peu expéditive de son troisième acte, la partie policière est suffisamment robuste pour que l’humour ne fasse jamais tâche. Franck Dubosc s’appuie également sur un casting solide (…).
Diverto
Troisième film réalisé par Franck Dubosc, Un ours dans le Jura est un mélange savoureux entre comédie, thriller et romance. On est happé dès les premières minutes par ce qu’on pense être un film policier, qui se transforme rapidement en western rural, à la sauce des frères Coen.