L’histoire
Gabrielle, 30 ans, intègre une prestigieuse émission de reportages. Elle doit très vite trouver sa place au sein d’une équipe de grands reporters. Malgré l’engagement de Vincent, leur rédacteur en chef, ils sont confrontés au quotidien d’un métier qui change, avec des moyens toujours plus réduits, face aux nouveaux canaux de l’information. Habités par leur passion pour la recherche de la vérité, leur sens de l’humour et de la solidarité, ils vont tout tenter pour retrouver la foi de leurs débuts et se réinventer.
Anecdotes de tournage
Puiser dans son expérience personnelle
Avant de devenir réalisatrice, Alix DELAPORTE a fait ses débuts comme journaliste-caméraman à l’agence Capa. Elle s’est inspirée de cette expérience pour le personnage de Gabrielle : « en démarrant comme stagiaire à l’agence Capa, j’ai plutôt « traversé » ce lieu. J’y suis restée un peu plus d’un an, c’est là que j’ai rencontré les journalistes de 24H et découvert le reportage. C’est là que j’ai appris à filmer et que je suis devenue caméraman. »
Le grand reportage
La réalisatrice explique pourquoi elle a voulu mettre en lumière le grand reportage : « Je ne peux pas prendre la parole sur des sujets d’actualité, ça n’est ni dans mes compétences, ni dans ma fonction. En revanche je peux interroger le spectateur sur la nécessité de préserver la fonction du journaliste, à savoir la recherche de la vérité. Et pour l’obtenir, il faut aller sur le terrain et parfois se mettre en danger ».
Stress post-traumatique
La scène de danse de Vincent sur le Boléro de Ravel évoque le stress post-traumatique dont souffrent certains reporters de guerre. Un trouble traité depuis longtemps chez les soldats, mais moins chez les journalistes, comme l’explique la réalisatrice : « Ce n’est pas facile à représenter dans un film. Un journaliste qui parle de lui et de ses « faits d’armes » n’est pas très crédible. Et le stress post-traumatique est d’autant plus difficile à verbaliser qu’il n’est pas conscient. Le moment d’extériorisation de Vincent lorsqu’il danse sur le Boléro est une façon de faire ressentir ce trouble au spectateur ».
Avis de la presse
« La réalisatrice livre un film brut et sincère sur une profession pour laquelle elle a une grande tendresse. » (Rania H – LCI)
« Inspirée, la réalisatrice montre des hommes et des femmes dans le vif de l’action à un moment où leur métier devient précaire en raison du ratio coût/audience et de la montée en puissance des réseaux sociaux. » (Cédric C – Sud Ouest)