Par Ali Marhyar et Julien Guetta
Avec Ahmed Sylla, Mallory Wanecque, Julia Piaton
Durée :1h30
Genre : Comédie dramatique
Séance unique
L’histoire
Souleyman, 27 ans, champion de boxe en pleine préparation des J.O. avec l’Équipe de France, voit son avenir s’écrouler lorsqu’il se fissure les os de la main, suite à une bagarre dans un bar. Souleyman se fait exclure de l’équipe et est envoyé au Château de Chambord, où il doit effectuer ses 400 heures de travaux d’intérêt général (T.I.G.) à ramasser les déchets dans les jardins. D’abord insensible au lieu, Souleyman finit par s’intéresser au château, à ceux qui y travaillent, et notamment à Eddy, la responsable événementiel, qui va l’embarquer dans un autre univers. Mais sa rencontre avec Mélissa, une jeune ado au talent exceptionnel pour la boxe, va remettre en question ses projets…
Un fan de boxe !
Ali Marhyar est un très grand fan de boxe et de films sur le noble art. Le réalisateur a commencé à pratiquer ce sport à 17 ans et a longtemps rêvé d’être champion olympique. Il se rappelle : « Je n’ai pas pu accomplir ce rêve parce que ma mère préférait me garder à la maison que de me voir partir loin. J’ai également une grande passion pour l’Histoire, notamment pour les châteaux français. J’aime imaginer, ressentir, en les visitant, ce qui a pu s’y dérouler des siècles auparavant. Nous passons, les monuments restent. »
« Ces deux univers, celui de la salle de boxe et celui de Chambord, servent de cadre au film sans que j’en ai vraiment pris conscience. Comme mon personnage, je n’ai pas pu être champion olympique mais je suis devenu acteur. C’est seulement pendant le tournage que je me suis rendu compte de ce que j’avais mis de moi dans ce film. »
Scènes de boxe et château
Les scènes de boxe, notamment celles où il y a du public, ont été les plus compliquées à tourner pour Ali Marhyar, même si la plupart des figurants en salle ou sur le ring étaient des professionnels. Le réalisateur raconte : « J’y ai mis beaucoup d’exigence, pas question que cela paraisse bidon. J’ai écrit une bonne partie du film à Chambord, un endroit que j’ai fini par connaître par cœur. J’y ai passé beaucoup de temps, j’ai beaucoup observé. J’y ai trouvé de nombreuses idées dont celle du conteur qui existe sur place, j’ai joué les scènes dans tous les décors. »
« Chambord était l’endroit idéal pour l’histoire car le château est bâti au milieu d’une forêt qui fait la superficie de Paris et il fallait isoler le personnage, le bloquer là en immersion, qu’il ne puisse même pas sortir boire un café. »
Critique spectateur
Avis de presse
Le Dauphiné Libéré
Ahmed Sylla, affûté comme jamais, a pris des kilos de muscles et suivi un entraînement à la dure pour se donner une carrure de boxeur de haut niveau et de l’équipe de France. Et donner corps au rôle soigneusement écrit par le jeune réalisateur Ali Marhyar, qui signe son premier long-métrage.
Paris Match
« La bonne idée est de ne pas avoir inscrit « Comme un prince » dans la case attendue de la « success story », mais dans celle du « feel good movie », ces films qu’on a envie de conseiller à ses amis à peine sorti de la salle. »